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A Ouagadougou,  Burkina Faso

L'Afrika N' Reggae Live Festival

 

Plus qu’un événement musical, un projet socio culturel, une éthique, un espace de réflexion et d’action.

 

 

 

. Un pas de plus dans notre dynamique de soutien à l’émergence artistique africaine.

Qu’il s’agisse de nouveaux talents ou d’artistes qui ont déjà fait leurs preuves, ils méritent un coup de projecteur pour confirmer à tous, leur talent (ils constituent en général 70% de notre programmation).

 

. Un pas de plus pour renforcer la scène Live, le spectacle vivant dans sa forme complète, à l’opposé du playback qui dépossède l’artiste d’une part importante de son art.

 

Ceci allant de pair avec d’autres démarches que nous menons depuis 2003 (Cf. doc « la compilation »).

 

Au Burkina Faso depuis quelques années, d’autres festivals contribuent déjà à cette dynamique : le NAK, Jazz à Ouaga et, plus récemment, le Waga Hip Hop.

 

Avec la création de ce festival, nous renforçons le réseau de diffuseurs afin d’offrir aux artistes africains une force de proposition encore plus élargie. L’objectif est d’amplifier le potentiel de diffusion sur le continent africain en synergie avec des réseaux tels que Circul’a ou Equation Musique.

 

Une programmation qui défend la qualité artistique et des paroles fortes, des paroles qui témoignent au delà des styles musicaux.

 

De là découle le nom « Afrika N’ Reggae live festival ». Car même si le reggae est très présent sur ce festival, nous savons que l’Afrique s’exprime et témoigne depuis toujours sous une diversité et richesse de style. Citons parmi les ainés : Myriam Makeba, Franklin Boukaka, Féla Anikulapo Kuti, Alpha  Blondy….  

Aujourd’hui encore, elle nous offre un vivier très riche et diversifié que nous avons voulu retrouver au sein de notre programmation.

 

. Le festival est aussi un temps fort qui accueille des conférences débats, des temps de réflexions, des films, des informations diverses.

Ces activités permettent d’explorer et partager une compréhension de l’histoire mais aussi d’envisager des pistes d’un développement futur pour l’Afrique, qu’il s’agisse :

 

• Du développement, de la connaissance, et de la valorisation de son patrimoine culturel

• Des problèmes environnementaux qui ont un réel impact sur la famine, la santé et le bien-être général.

• De la construction d’un avenir plus autonome de l’Afrique. La réappropriation de ses ressources, leur exploitation et de leur transformation, permettant d’engager des échanges humains et commerciaux plus équitables.

 

Pour cela, nous avons invité des intervenants tels que Lascony N.Y.S.Y.M.B sur la première et deuxième édition  et Wangari Maathaï pour l’édition 2011 qui a notre grand regret est décédée avant  cet nouvelle édition et n’as donc pas pu honorer de sa présence notre festival (nous nous sommes engagé pour la prochaine  édition prévue pour 2014 d’inviter  des membre de son association « the Green Belt Moovement Â» dont la maison mère est au Kenya afin de contribuer a la poursuite de son action).

 

Un temps pour des formations artistiques et techniques avec des intervenants pointus, offrant à tous des moyens de professionnalisation, d’optimisation de compétences et d’ouverture.

 

Une première édition très encourageante a eu lieu du 5 au 19 décembre 2009 avec :

 

• Des scènes live gratuites et accessibles à tous dans les quartiers

 

• Des conférences auxquelles la jeunesse et le public en général ont 

répondu avec beaucoup d’intérêt et d’enthousiasme.

 

• Une formation informatique qui a abouti à la création de myspaces et autres outils de visibilité pour tous les artistes présents (rédaction de biographies et autres).

 

• Un stage d’Afro Gospel, dirigé par Emmanuel Djob qui s’est terminé par un concert avec « standing   Ovation ».

 

Nous avons fait coïncider cet événement culturel avec la sortie du second album du Gang Rebel du Faso « Debout ! ». Ce collectif regroupe 16 artistes émergents majoritairement du terroir Burkinabé

Ainsi que des grands frères de la diaspora.

 

Tout le festival a bénéficié d’une couverture médiatique nationale, panafricaine, voire internationale :

 

TV nationales et privées du Burkina Faso, du Togo, du Benin, de la Côte d’ivoire, radios, presse, web …

Tous ces médias ont pu témoigner de la richesse de la scène émergente et de la qualité du live, offrant ainsi une réelle visibilité aux artistes (liste des médias présents disponible sur demande).

 

Tout ceci aujourd’hui nous amené à poursuivre cette aventure avec la volonté de faire mieux encore, en reprenant les objectifs premiers du projet.

 

La deuxième édition de

« L’ AfriKa N’ Reggae Live Festival »

à eu lieu à Ouagadougou, Burkina Faso du 7 au 30 mars 2011

 

 

 

Malgré le temps quelque peu bousculé qu’a vécu le Burkina Faso en ce temps La 2ème Edition de l’AfriKa N’Reggae Live Festival s’est tenue du 7 au 30 mars par vents et marées

Surmontant les coupures d’électricité…….les soulèvement des étudiants dont la dure répression a bloqué toutes les activités que nous devions mener avec eux sur les campus……(des plans B avec les ATB ateliers de théâtre burkinabè nous on permis de déplacer au pied levé les conférences)….le soulèvement des militaires .Les couvre feu dont le  

dernier, qui nous a frappé sur le gros concert de finale du Festival au stade du 4 Août celui ci déclaré en dernière minute, au moment même ou les artistes s â€˜apprêtais a monter sur scène a sabordé cette magnifique soirée que tous attendais.

 Nous sommes quand même parvenu à mener l’ensemble de nos activités et objectifs. Il nous est apparu important de maintenir le cap pour amener un souffle de positivité, de partage, de musique, de réflexion au coté des artistes, du public â€¦.des Burkinabés

 

 

 

Le Stage artistique (Afro Gospel)avec Emmanuel Djob avec 30 stagiaires ,qui a abouti à une création de spectacle accueilli lors de la première soirée d’inauguration du festival à L’Institut Français(ex CCF) le 12 mars.

 

Une soirée magnifique qu’ ils ont partagé avec Les SÅ“urs Dogas (Burkina Faso)toute la puissance et beauté du chant A Capella du Yatenga, d’un verbe acéré soutenu par la Calebasse d’Hermann et une Flûte. La présence de Binda Ngazolo (Cameroun), impressionnant conteur et éveilleur de conscience dont la renommée n’est plus a faire, Alassane Koulibaly (Burkina Faso) Afro blues Mandingue qui nous fait voyager ..Emmanuel Djob en solo, ce fer de lance du gospel actuel qui s’aventure aujourd’hui sur un parcours plus personnel ou se frotte un blues profond qui frôle  le rock, le hard gospel, le reggae   avec une émotion, et un engagement sans pareil rejoint pour la finale par 30 chanteurs du stage qu’il a mené.

A la dernière chanson le public se lève pour chanter, et rejoint les artistes sur scène pour partager ce moment.

 

Les Résidences/ Répétitions permettant aux artistes émergents de préparer un Live de qualité, sur des scènes ou ils ont côtoyé des tête d’affiches et semi têtes d’affiches locales, panafricaines : Ka Jeem de Côte 

d’ivoire, Sister Mam du Mali, Bingui Jaa Jammy du Congo/Côte d’ Ivoire.) et Max Roméo de Jamaïque.

Pour ce faire nous avions monté deux Backing Band de haut niveau pour permettre sur 15 jours de faires travailler tous les artistes du Gang Rebel du Faso (collectif d’artistes émergent et semi émergents, fédéré depuis 2003 pour certains et 2005 pour les nouveaux entrants par vent d’échange France et Afrique , au nombre de 23 artistes au total pour soutenir le développement et la professionnalisation des artistes et de la culture au Burkina Faso) ainsi que les invités locaux ou panafricains n’ayant pas une équipe sur place.

 

Les concerts : l’ensemble des concerts ont eu lieu à l’exception de la finale au « stade du 4 août Â» comme cité plus haut en raison du couvre feu.

Sur une grande diversité de lieux pour être accessible à tous et rendre les artistes visibles et reconnus par tous les publics :

Institut français, site extérieur en plein quartier de Wayalghin, une date à Bobo Dioulasso au théâtre de l’Amitié, et la date manquante au stade bien que préparée jusqu'à l’heure du passage sur scène…

Des concerts payants, des concerts gratuits avec la même qualité et mixité de programmation (Artistes émergents, Tètes d’affiche locales et internationales) et la même qualité de Technique (Matériel et ingénieurs).

Chaque concert a rencontré le grand enthousiasme de la population et des artistes qui nous on témoigné l’importance pour eux de ce type d’événement  ce qui nous motive pour continuer le combat malgré nos difficultés actuelles.

 

Le festival a aussi tenu l’objectif d’être un point de focus, de réflexion et d’éducation populaire, par ses conférences /films /débat  

Avec N.Y.S.Y.M.B. LASCONY

Ngombulu LASCONY

 

 Les conférences ont eu lieu aux ATB et sur le site de Wayalghin, ou nous avons tenu les deux grandes journée  Gratuites du festival en plein quartier populaire ou en journée tous pouvais participer à des animations, visiter les stand des associations, et dès 18h aux conférences mené par Mr Lascony… (Suivi à partir de 19h à 23h les concerts gratuits).

Moments partagés avec des gens de toutes générations et milieux, qui viennent découvrir un autre regard sur leur Histoire, Où l’homme noir, sa culture et ses valeurs sont revalorisé à  leur juste place ou une nouvelle lecture permet d’identifier de nouvelles pistes pour l’avenir d’une Afrique ancré dans ses propres valeurs, d’envisager une Afrique plus autonome, où les africains sont les propres acteurs de leur développement. Tout en étant conscient que tant qu’un grand effort d’unification réelle et de pacification  des pays africains se produit il sera difficile de faire face au pouvoir des multinationale de l’occident.

Ces moments d’échange et d’éducation populaires ont été très positivement accueillis par ces publics variés. Les gens ont manifesté largement une soif d’avoir accès à  l’information, à d’autres modes de réflexions. Cette année le fait d’inclure une séance sur le site même du festival a permis de démocratiser ces rencontres ou certains ne seraient peut-être pas allés dans une salle.

Cette année nous avons a pu travailler en partenariat avec le milieu étudiant, en amont et pendant le festival et ainsi inclure dans le projet une plus grande collaboration avec la jeunesse.

 

Nous avons aussi commencé à tisser un maillage avec les associations environnementales, en particulier avec Nature et Action et la cellule des associations écologique de la Mairie. Même si en raison des perturbations diverses nous n’avons pas pu aller aussi loin que voulu le chemin est ouvert et nous avons la ferme intention de prolonger ce volet dans l’année.

Une action très positive a pu se concrétiser c’est la sortie en car organisée à Léo, a l’UGPPK, collectif de coopératives mener par les femmes qui Å“uvre sur des projets de développement durable autour du Karité, qui montre la voie sur des possibilité de développement africains autonomes et porteurs de plusieurs dimension écologique et sociales. Un reportage filmé de cette action sera finalisé prochainement .sous forme documentaires pour médias et Web. 

Le car a emmené un public très métissé de burkinabés et de festivaliers étrangers et membre de l’association. Qui sont tous revenu impressionné.

 

Aujourd’hui en raison de la création de l’espace « Madiba Maathaï Â», qui prolonge et pérennise nos actions tout au long de l’année. Nous avons privilégié son assise sur 2012.

Depuis 2013  nous avons realisé les éditions suivantes au « Madiba Maathaï

 

Objectifs et  Ethique du projet :

Pour les actions :

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